Amawato désigne en Fon celui qui guérit par les plantes : le guérisseur traditionnel. Selon l’OMS, plus de 80 % de la population béninoise a recours à la médecine traditionnelle. C'est ce domaine que nous vous proposons de découvrir à travers une exposition photo et divers autres supports disponibles sur ce blog!

vendredi 14 février 2014

Exposition de photos de guérisseurs : Article dans La Nation par Désiré Gbodougbe

Une vingtaine de photos sur la médecine traditionnelle béninoise est exposée du 7 février au 7 mars prochain au Hall du FITHEB à Cotonou. Financée par l’Agence belge de développement (CTB), cette exposition a été officiellement lancée vendredi dernier par le coordonnateur du Programme national de la pharmacopée et de la médecine traditionnelle, Roch Houngnihin.
 

 
Le Bénin est un pays reconnu comme le berceau du vodoun où la médecine traditionnelle ne se limite pas seulement aux plantes. De nombreux autres types d'ingrédients et rituels interviennent dans le processus de traitement traditionnel des maladies. Les pratiques traditionnelles dans le domaine de la santé mentale, de l’accouchement traditionnel, de remise en place des os fracturés, des soins curatifs et préventifs sont monnaies courantes au Bénin. 


Mais l’on en parle très peu ou bien, elles sont généralement diabolisées ou dévalorisées. Pour mettre en valeur ces pratiques jugées efficaces, le programme Santé de l’Agence belge de développement s’est intéressé à la thématique «Amawato» ou la santé par les plantes. 


Cette thématique est le fruit du travail de Deborah De Baeremaeker et Anaïs Dresse, assistantes juniors du Programme d'appui au secteur Santé. Toutes deux ont sillonné le Bénin à la rencontre des guérisseurs traditionnels et de leurs patients. Elles ont collecté des témoignages et des photos qu'elles partagent aujourd'hui sous la forme d'une exposition photographique. 


Le développement des médicaments à base de plantes constitue un enjeu important pour le Bénin qui dispose de ressources biogénétiques très diversifiées. Ce développement suppose des recherches coordonnées pour rendre disponibles les données nécessaires à la validation des recettes traditionnelles utilisables dans le traitement des pathologies prioritaires ou émergentes. 

Ainsi, de nombreuses plantes ont-elles fait l’objet de recherches dans les instituts et universités à travers le pays. Certaines de ces recherches ont abouti à des résultats tangibles et les médicaments dérivés sont actuellement produits à l’échelle semi-industrielle.
Selon le coordonnateur du Programme national de la Pharmacopée et de la Médecine traditionnelle, Roch Hougnihin, cette exposition est une occasion de documentation de ces résultats de recherche scientifique.


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